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c-LA JOURNEE DE VELO SOUS LES TROPIQUES

Que l'on randonne à partir d'un point fixe ou que l'on soit en voyage itinérant, il faut démarrer tôt, l'idéal étant de se mettre en route dès le lever du jour qui intervient vers 6 heures, été comme hiver.

Les premières heures de la matinée sont les plus agréables car les plus fraîches. Il peut même arriver qu'il faille mettre une petite laine pendant une heure ou deux, en particulier en altitude. 

Le cycliste est aussi plus efficace à la fraîche d'où l'utilité d'avoir effectué les trois quarts de l'étape avant midi. Cela lui permet de finir tranquillement pendant les heures les plus chaudes et de chercher un hôtel  en toute quiétude. Il faut penser que la nuit tombe vite sous les tropiques et c'est toujours un peu angoissant de se retrouver dans l'obscurité sans savoir où l'on va dormir. Même si vous n'avez pas l'intention de rouler de nuit, prévoyez tout de même un éclairage sur votre vélo, à l'avant et à l'arrière ainsi qu'un gilet fluo qui vous seront bien utiles si vous vous faîtes surprendre par la nuit. Si vous avez une longue étape à effectuer, mieux vaut partir une heure ou deux avant le lever du soleil plutôt que de risquer de devoir rouler en soirée.

Evitez le petit déjeuner qui traine et qui vous fait perdre un temps précieux au meilleur moment de la journée. S'il est compris dans le prix de la chambre, demandez qu'on vous le serve très tôt, sinon achetez ce qu'il vous faut la veille.

En Thaïlande on trouve de nombreuses supérettes ouvertes 24 h sur 24 (et non pas de 7 h à 23 h comme pourrait le laisser penser l'enseigne la plus répandue "7-ELEVEN). On peut y acheter des boissons chaudes et des snacks qui feront l'affaire pour le petit déjeuner). 

Un peu partout en Asie, il y a de petits restaurants au bord de la route qui vous serviront le midi un plat consistant ou une soupe pour un euro, voire moins, et sans perte de temps. La soupe présente l'avantage de bien vous réhydrater. Il vaut mieux néanmoins avoir toujours des biscuits en réserve pour éviter la fringale si le petit resto que vous espérez se fait attendre.

Sous les tropiques le cycliste boit beaucoup. Compter entre 3 et 5 litres d'eau par jour. Cela peut sembler beaucoup mais il ne faut pas oublier que sous ces latitudes la canicule règne toute l'année.  L'eau potable est chère en Asie surtout lorsqu'elle est vendue en petites bouteilles. Préférer les grands conditionnements pour limiter les frais et le gaspillage de plastique et ayez toujours une bouteille d'avance lorsque vous circulez dans des zones peu peuplées pour éviter la panne sèche. Le meilleur moyen d'éviter la déshydratation est de boire peu à la fois mais souvent.

Eviter de boire glacé en pleine chaleur et refuser systématiquement les glaçons. Si en Thaïlande ils offrent des garanties de fabrication, il n'en va pas de même dans les autres pays de la région, donc la prudence est de mise.

Il y a 2 sortes de cyclotouristes, ceux qui ne s'arrêtent pas, ou si peu, en cours d'étape et ceux qui passent plus de temps à visiter les sites touristiques qu'à pédaler. Si c'est votre cas, placez plutôt vos visites l'après-midi en fin d'étape pour ne pas avoir trop à rouler en pleine chaleur. Même bien protégé du soleil (voir l'article sur l'équipement du cycliste), on fatigue plus dans la chaleur qu'à la fraîche.

Le soir mangez léger pour bien dormir ensuite et évitez de vous coucher tard pour pouvoir vous lever très tôt. "Se coucher tard nuit" disait Raymond Devos.

 



14/04/2013
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