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p- PASSE LES BORNES IL N'Y A PLUS DE LIMITES

DIFFERENTS TYPES DE BORNES ROUTIERES EN ASIE

 

Il y a en gros 2 types de bornes kilométriques en Asie du sud-est. Celles de l'ex-Indochine française (Laos, Cambodge, Vietnam) fortement influencées par le modèle du pays colonisateur et celles de l'ex-empire britannique, comme en Birmanie que l'on trouve éventuellement tous les 1,609344 km, approximativement, quand ce n'est pas tous les 16,09344 km voire même les 160,9344 km. Au bout de 1609,344 km on n'est plus en Birmanie et donc il n'y a plus de "milestones". De toute façon les noms de lieu sont en alphabet birman et le nombre de miles est inscrit en chiffres birmans ce qui fait que les rares bornes ne sont d'aucune aide au randonneur étranger.

A cela il faudrait ajouter un 3ème type qui a été développé localement et a moins subi le modèle occidental comme en Indonésie et en Thaïlande.

 

 

 

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 Les bornes kilométriques au Laos s'inspirent largement des anciennes bornes édifiées par les Français pendant la colonisation.

Nous sommes ici sur la nationale 13, à 132 km de son début situé sur la frontière cambodgienne à l'extrême sud du pays et à 4 km de l'île de Khong sur le Mékong.

Les noms de lieu sont écrits en alphabet laotien et transcrits en alphabet latin ce qui est un gros avantage pour le voyageur étranger.

 

  

 

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En Indonésie, comme ici à Sumatra, les bornes sont assez faciles à déchiffrer.

En haut se situe le numéro de la route, ici la N 065, puis le nom de la province en abrégé. MDN est mis pour Medan, la plus grande ville de l'île, qui est aussi le nom de la région nord. Vient ensuite le nombre de km depuis le début de la route (156)

 Nous avons laissé Pematang Santiar (PS) derrière nous à 27 km  et nous sommes à 18 km de Parapat (PRT) sur le lac Toba.

 Ce système d'abréviations permet de donner beaucoup de renseignements sur le peu de place qu'offrent les bornes.

 L'indonésien est l'une des rares langues asiatiques qui utilise l'alphabet latin ce qui facilite la vie des touristes étrangers.

 

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Les bornes indonésiennes ne servent pas qu'à renseigner les voyageurs.

 

 

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Ici encore au Vietnam, le modèle français est évident. Et deux siècles avant la colonisation, des missionnaires français avaient réussi à imposer l'alphabet latin ce qui fait que la borne vietnamienne d'aujourd'hui se différencie peu de son homologue française. 

 

 

 

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La borne thailandaise ne se livre pas facilement. Il faut l'apprivoiser pour qu'elle dévoile ses secrets. Pour bien faire il faudrait apprendre l'alphabet local qui est particulièrement compliqué pour nous ne serait-ce que parce qu'il comporte le double de signes du nôtre.

Faute de ce faire, le voyageur étranger peut tout de même en tirer profit. Il sait que dans le cas illustré ci-dessus, il est à 3 Km du village le plus proche et à 30 km d'une petite ville du nom de "Dansaï", transcription approximative mais les transcriptions entre alphabets différents le sont nécessairement, approximatives. 

Plus important pour le cycliste, la borne lui indique qu'il est sur la 295 au km 16 ce qui lui permet de se repérer s'il a une carte suffisamment détaillée. 

Encore a-t-il la chance que les Thailandais utilisent les chiffres arabes sur les bornes car ils ont une autre façon d'écrire les chiffres, qu'ils utilisent entre autres dans les dates, et qui complique encore les choses.

 

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 Ancien modèle de borne birmane sensée apparaitre tous les miles. Depuis peu les autorités birmanes ont décidé de passer au système kilométrique. Certaines routes sont jalonnées de belles bornes neuves ce qui implique que les anciennes "milestones", qui étaient déjà peu nombreuses, se font de plus en plus rares.

 

 

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La Malaisie utilise l'alphabet romain. En haut le numéro de la route et en bas le nombre de km depuis son début. La nationale 5 est l'une des routes les plus longues du pays ce qui explique le chiffre élevé. Au milieu la distance qui nous sépare de la ville suivante.

Globalement le Positionnement Systématique

Même s'il manque des bornes dans certains pays ou si comme en Thaïlande elles sont presque toujours là mais parfois illisibles sur le réseau secondaire faute d'entretien (climat oblige), au moins  reste-il des bornes en Asie du sud-est alors qu'en Europe il n'y en a quasiment plus.

On aura beau dire mais la borne kilométrique est la compagne du cyclotouriste. Il a plaisir à la voir s'approcher toutes les 2 ou 3 minutes quand il est en forme, il lui tarde de l'apercevoir au bout de 5 minutes quand il rame ou 10 minutes quand il galère.

Un peu partout dans le monde le GPS a remplacé les bornes, il est arrivé aussi en Asie du sud-est en espérant qu'il ne viendra pas à bout des dernières sentinelles marqueuses de l'espace.

 

 

 

 

 



11/05/2014
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