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o- LE VELOTROPIK COMME CYCLOTHERAPIE

La question agite les milieux scientifiques. Le velotropik est-il une thérapie? Pour tenter d'y voir plus clair, Voyons ce que nous dit la Fédération Française de Cyclotourisme à ce sujet .

 

LE VELO EST BON POUR LA SANTE

 

« Les bienfaits d’une activité physique prudente et régulière sur la santé, et aussi sur l’équilibre de vie, sont abondamment et scientifiquement démontrés de longue date. Pratiqué sans excès, le cyclotourisme mêlant découverte, sport-santé et convivialité est considéré comme l’activité physique reine adaptée à tous. » Yves Yau, médecin fédéral.

Pour mieux développer ses propres capacités, l’individu fixe ses objectifs, dose son effort, évalue ses progrès. Dans ce contexte, le vélo santé est considéré comme un « remède médical », encouragé dans de nombreux cas par les médecins traitants.

Le « Cyclotourisme Sport-Santé » est un art de vivre qui permet d’être à l’écoute de son corps, de ses rythmes et de ses besoins, de ses émotions. Respirer, pédaler, découvrir, échanger, apprendre : plus qu’une simple activité physique, c’est aussi un moment privilégié pour recevoir et partager des conseils de bonnes pratiques.

Le cyclotourisme ne comporte que très peu de contre-indications et peut être pratiqué à tout âge. Moyen de locomotion, de loisir ou activité sportive, certaines précautions sont toutefois à prendre en compte avant de s’élancer dans la pratique régulière du vélo.

Activité sportive complète, le cyclotourisme sollicite les grandes fonctions de l’organisme (musculaire, respiratoire, cardiovasculaire, cérébrale. Le premier bénéficiaire de cet exercice est le cœur. D’une part, il se muscle et augmente sa force de contraction et par là même le débit du sang envoyé aux organes. D’autre part, le rythme cardiaque ralentit en période de repos. Une amplification des capacités respiratoires et une diminution du temps de récupération s’observent également, à long terme.


Bien doser son effort

La pratique du vélo apporte un avantage non négligeable par rapport à d’autres sports. Il s’agit d’une activité sportive « portée » limitant ainsi les contraintes articulaires. Mais comme pour la plupart des sports, il convient de doser et d’adapter ses efforts. Ne pas rouler trop vite, ni trop longtemps, tel est le premier principe à respecter. Les efforts doivent en effet être progressifs. Il vaut toujours mieux calculer en termes de durée plutôt que de distance à parcourir. La distance est peu significative en elle-même. Elle dépend beaucoup de paramètres tels que la météo et la difficulté du parcours. C’est pourquoi il est préférable, lors des premières sorties, d’opter pour un terrain plat et de ne pas excéder une heure et demie à deux heures de pratique. De plus, partir contre le vent facilite le trajet retour. Autant de petits conseils qui permettent d’éviter l’épuisement ou les incidents comme les tendinites, dus à un effort disproportionné ! L’étape suivante consistera à trouver sa vitesse de croisière afin de «rouler à l’économie», sans dépenses énergétiques excessives.

POURQUOI LE VELO SERAIT-IL MEILLEUR SOUS LES TROPIQUES ?

Vélotropik approuve toutes ces affirmations et  recommandations de la Fédération Française de Cyclotourisme à ceci près qu'elles valent pour l'Europe. Sous les tropiques elles restent d'actualité mais viennent s'y ajouter des contraintes particulières liées à la chaleur.

Il est important de bien se protéger du soleil et de boire beaucoup pour éviter la déshydratation. Compter au minimum 2 litres d'eau par demi-journée de vélo.

Mais le soleil n'a pas que des inconvénients. C'est un antidépresseur puissant et comme le vélotropik se pratique surtout en hiver alors que le soleil se fait rare en Europe, il est bon pour le moral et quand le moral va tout va.

Autre avantage lié au vélotropik, il nécessite de partir loin de chez soi et de changer ses habitudes dont certaines peuvent être néfastes pour la santé.

 

 

 

LE VELOTROPIK COMME MOYEN DE SEVRAGE

Ce n'est pas parce qu'il fait du vélo le dimanche autour de chez lui que le cyclotouriste est nécessairement exempt des addictions fréquentes sous nos latitudes, tabac, alcool ou repas trop copieux qui nuisent gravement à la santé.

En allant randonner sous les tropiques il devra modifier ses habitudes alimentaires ne serait-ce que parce qu'il n'aura pas accès à certaines denrées et boissons ou alors difficilement.

Ce pourra être l'occasion pour lui de rompre, au moins provisoirement, avec certaines habitudes néfastes.

En tout état de cause la chaleur n'incite pas à fumer ni à boire de l'alcool ni à manger beaucoup. Ajoutons à cela plusieurs dizaines de km par jour de randonnée et c'est la perte assurée de ses kilos en trop.

Attention toutefois, si le vélotropik peut permettre de se débarrasser de ses addictions, il peut en devenir une en soi et à ce jour on ne connait aucun produit de substitution pour en venir à bout. 

 

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05/04/2014
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